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  • Est-ce le sang rouge qui coule en permanence des plaies de cette petite âme qui la rend si blanche... Ame pure, belle âme, petite fée ... que d'éloges qui contribuent à me donner la force de toujours vouloir briller encore et encore plus pour les autres. C'est ce sentiment de besoin de protection qui me pousse toujours et toujours à avancer. Protection de mes enfants que je vois toujours si fragiles, protection de mes amis pour qui je voudrais que la vie soit toujours plus rayonnante, protection d'êtres que je connais trop peu mais dont je veux préserver la quiétude.... Encore, encore plus et toujours plus tout simplement parce que je n'ai pas eu ces bras pour me préserver. Ils m'ont tellement manqué...Et plus j'avance dans cette vie là, plus je m'épuise à protéger et plus le sens de la trahison m'est insupportable. Aujourd'hui, tout prend une forme de trahison : trahisons dans les mots, trahisons dans les incompréhensions, trahisons dans les actes et systématiquement comme un boomerang me revient à l'esprit le meurtre de mon innocence. Je sers très fort contre moi tous ceux que j'aime car pour rien au monde je ne voudrais qu'ils puissent sentir dans mon cœur, ce sentiment de trahison ou qu'ils puissent sentir le souffle de l'abandon comme je l'ai connu. C'est la seule façon que j'ai pu trouver pour essayer d'oublier mais la moindre blessure me rend malade et me renvoie à la traîtrise Alors, oui : je baisse les bras et je pleure sur ces instants que jamais je n'aurais voulu vivre et ces simples mots et reproches me ramènent à un passé où je suis rentrée dans ce monde du silence.

    Voilà certainement la raison pour laquelle j'aime la Mer. Cette mer (mère) qui ne dit rien...

     

    Poème du silence

    Toi, que j'ai rencontré,

    Toi, qui devais me protéger des malheurs, des dangers

    et de la cruauté de ce monde.

    Toi, qui devais être mon idole, mon référent,

    Pourquoi m'as-tu trahie ?

    Toi, qui devais m'aimer et m'apprendre à vivre.

    Toi, qui devais faire de moi

    un être fort, solide, confiant et fier.

    Pourquoi, as-tu manqué à ta parole ?

    Pourquoi, as-tu trahi ma confiance ?

    Comment as-tu pu prendre plaisir

    A me détruire ainsi ?

    Je n'étais qu'une enfant encore...

    Pourtant, tu as fait de moi une personne

    déjà trop vieille et épuisée.

    Est-ce possible, à mon si jeune âge

    d'espérer déjà partir, mourir,

    pour ne plus être obligé

    de subir tes horribles sévices.

    La petite fille que j'étais, a cru que par tes gestes,

    tu me démontrais ton amour.

    Trois mois trop longs qui n'auraient jamais dû exister...

    Petite fille de onze ans qui n'aurait jamais dû te croiser

    Qui n'aurait jamais voulu exister

    Pourquoi les autres enfants ont ils été malgré tout,

    plus heureux que moi ?

    Tu ne pensais qu'à ton plaisir.

    Je n'ai servi qu'à assouvir tes bas instincts.

    Tu as volé mon innocence, tu as détruit mon enfance et ma vie

    Avec tes jeux secrets,

    Ces jeux qui m'ont fait mal

    Tant au corps qu'à l'âme

    Et je dois taire

    tous ces actes immoraux ?

    Car si je n'ai osé me confier,

    C'est que personne ne m'aurait crue.

    Tu n'avais pas assez de ta femme pour t'amuser ?

    Toi, la personne en qui je ne pouvais

    qu'avoir confiance.

    Pourquoi m'as-tu trahie de cette manière ?

    Maintenant, lorsque je repense à toi

    La nausée me prend et je méprise ce corps

    dont tu as su si bien profiter

    J'étais si naïve, si pure, si blanche

    Tu m'as détruite avec tant de facilité

    Je sais aujourd'hui que les histoires que tu me racontais

    étaient fausses, que tu n'étais pas là pour me câliner,

    pour me protéger dans la pénombre de cette pièce

    Tes câlins furent pour moi et mon pauvre corps d'enfant,

    les pires tortures.

    Et vous, maman, papa, pourquoi, dites moi pourquoi

    n'avez vous pas vu le mal qu'il m'a fait ?

    Toi, qui m'a portée 9 mois en ton sein,

    n'as tu pas ressenti mon désespoir ?

    Etais-tu à ce point aveugle,

    Ou as tu préféré plutôt fermer les yeux

    Sur ses atrocités,

    de peur de te sentir à ton tour salie

    Et toi papa, pourquoi, dis moi pourquoi

    tu n'as pas vu le mal qu'il m'a fait ?

    Avais-tu aussi peur que moi ?

    Pourquoi n'as-tu pas su me protéger ?

    Pourtant, il me semble que vous saviez....

    Alors, pourquoi, faire subir à d'autre ce que

    l'on aurait jamais voulu vivre ?

    Est ce par esprit de vengeance,

    qu'il s'est attaqué à moi ainsi ?

    Est-ce une pâle imitation d'homme,

    pour se laisser ainsi aller à la perversion ?

    Je me suis sentie abandonnée de toi mon petit papa.

    Pourquoi n'as-tu pas ouvert

    les yeux maman chérie ?

    A qui pouvais-je en parler, puisque même la justice

    des hommes, ne semble pas intéressée à

    nous protéger, nous pauvres enfants abusés.

    Je me demande, si les avocats et les juges

    ont des enfants ou petits-enfants ?

    Je me refuse à croire que des êtres

    avec si peu de coeur et de compassion,

    puissent en avoir.

    Mais un jour, je serai assez

    grande pour l'oublier,

    Il espérera bien que je lui pardonne,

    mais je ne le pourrai jamais,

    Car un corps, et une âme

    meurtries à ce point ne peuvent

    jamais guérir et oublier tout à fait.

    Il y a des plaies qu'aucun baume ne peut cicatriser.

    Et chaque soir, avant de m'endormir

    les yeux gonflés de larmes,

    mon corps encore empesté de son odeur,

    je prie Dieu, oui, je prie très fort,

    pour que jamais, je ne croise un homme comme lui,

    pour que jamais d'autres enfants ne meurent comme moi.

    Alors je t'en prie

    Toi qui m'a volé mon enfance et mon innocence

    Ne me fais pas vivre plus longtemps,

    ce genre de souffrances

    que même l'animal le plus sauvage

    ne saurait faire subir à son petit.

    Je voudrais tellement t'oublier....

    Depuis, je mutile et hais ce corps

    Que tu as caressé, dont tu as abusé

    Mais un jour, je serais assez grande pour t'oublier

    Et la mort me permettra de me séparer de toi.

    Auteur... "inconnu"


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  • La vie est comme un voyage dans un train:
    on monte et on descend, il y a des accidents,
    à certains arrêts, il y a des surprises
    et à d'autres, il y a une profonde tristesse.

    Quand on naît et qu'on monte dans le train,
    nous rencontrons des personnes et nous croyons
    qu'elles resteront avec nous pendant toute le voyage:
    ce sont nos parents!

    Malheureusement la vérité est toute autre.

    Eux ils descendent dans une gare
    et ils nous laissent sans leur amour et leur affection,
    sans leur amitié et leur compagnie.

    En tous cas, il y a d'autres personnes qui montent dans le train
    et qui seront pour nous très importantes

    Ce sont nos frères et nos soeurs,
    nos amis et toutes les personnes merveilleuses que nous aimons.

    Certaines considèrent le voyage comme un petite promenade.
    D'autres ne trouvent que de la tristesse pendant leur voyage.
    Il y a d'autres personnes toujours présentes
    et toujours prêtes à aider ceux qui en ont besoin.

    Certains quand ils descendent laissent une nostalgie pour toujours...
    D'autres montent et descendent tout de suite
    et nous avons tout juste le temps de les croiser...

    Nous sommes surpris que certains passagers
    que nous aimons, s'assoient dans un autre wagon
    et que pendant ce temps nous laissent voyager seul.

    Naturellement, personne peut nous empêcher
    de les chercher partout dans le train.

    Parfois malheureusement nous ne pouvons pas
    nous asseoir à côte d'eux car la place est déjà prise.

    Ce n'est pas grave...le voyage est comme ça:
    plein de défis de rêves, d'espoirs, d'adieux....mais sans retour.

    Essayons de faire le voyage de la meilleure façon possible.

    Essayons de comprendre nos voisins de voyage
    et cherchons le meilleur en chacun d'entre eux.

    Rappelons nous qu'à chaque moment du voyage
    un de nos compagnons peut vaciller
    et peut avoir besoin de notre compréhension.

    Nous aussi pouvons vaciller et il y aura toujours
    quelqu'un pour nous comprendre.

    Le grand mystère du voyage est que nous ne savons pas
    quand on descendra du train pour toujours,
    Nous ne savons pas non plus
    quand nos compagnons de voyage feront la même chose.
    Même pas celui qui est assis juste à côte de nous.

    Moi je pense que je serai triste de quitter le train....j'en suis sûr!

    La séparation avec tous les amis que j'ai rencontrés dans le train
    sera douloureuse, laisser mes proches seuls sera très triste.
    Mais je suis sûr qu'un jour ou l'autre j'arriverai à la gare centrale
    et je les reverrai tous arriver avec un bagage
    qu'ils n'avaient pas quand il sont montés dans le train.

    Par contre je serai heureux d'avoir contribué
    a augmenter et enrichir leur bagage

    Nous tous mes amis, faisons tout le possible
    pour faire un bon voyage et essayons de laisser
    un bon souvenir de nous au moment
    où nous descendrons du train.

    A ceux qui font partie de mon train, je souhaite un
    BON VOYAGE!

    Auteur Inconnu


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  • Dédicace de sagesse et de réflexions pour deux êtres précieux....

    Plaisir de partager ce texte avec vous tous...

    Douce soirée

    SARAH

    Prends conscience de mon message.

    J'entends ton cri, qui traverse l'obscurité et s'infiltre dans les nuages, se mêlant à la lumières des étoiles, se frayant un passage jusqu'à mon coeur en suivant le chemin d'un rayon de soleil.

    J'ai connu l'angoisse en entendant le cri d'un lièvre qui étouffait dans le noeud coulant d'un piège, d'un moineau tombé du nid de sa mère, d'un enfant qui essayait en vain de pêcher dans l'étang et d'un fils mort sur la croix.

    Sache que je t'entends aussi. Sois en paix, sois calme. Je t'apporte le soulagement de ta détresse, dont je connais la cause et le remède.

    Tu pleures sur tous tes rêves d'enfants qui se sont évanouis avec les années.

    Tu pleures sur ton amour propre et meurtri par l'échec.

    Tu pleures sur le potentiel que tu as sacrifié pour la sécurité.

    Tu pleures sur ton individualité que la foule a piétinée.

    Tu pleures sur tous tes talents gaspillés, parce qu'ils n'ont pas été utilisés.

    Tu te regardes avec mépris et tu te détournes avec terreur de l'image qui reflète dans l'étang.

    Qui est cette caricature humaine qui te fixe d'un regard froid ? Chargée de honte. Ou est donc passée la grâce de tes manières, la beauté de ta silhouette, la rapidité de tes mouvements, la clarté de ton esprit, ta répartie vive.

    Qui a volé ton avoir ? Le connais tu aussi bien que moi ?

    Un jour tu as posé ta tête sur un oreiller d'herbe tendre dans le champs de ton père et tu as contemplé dans le firmament une cathédrale de nuages, sachant que tout l'or de Babylone serait à toi un jour. Tu as déjà lu plusieurs livres, tu as couvert plusieurs tablettes de notes, convaincues qu'un jour, ta sagesse égalerait, dépasserait celle du roi Salomon. Et que les saisons se transformeraient, en année, jusqu'à ce que ton règne arrive dans ton propre paradis terrestre !

    Te souviens-tu qui a implanté ces plans, ces rêves et ces graines d'espoir en toi ? Tu ne le peux pas !

    Te souviens-tu de notre secret ? Tu ne le peux pas ! Les semaines ont détruite tes souvenirs, car elles ont rempli ton esprit de crainte, de doute, d'angoisse, de remords et de haine et il n'y a pas de place pour ces souvenirs heureux .

    Ne pleure plus, je suis avec toi et ce moment est le point tournant de ta vie. Tout ce qui s'est passé jusqu'à présent, n'existe pas plus dans ton esprit que le temps que tu as passé dans le sein de ta mère.

    Ce qui est passé est mort et les morts enterrent les morts. Aujourd'hui tu ressuscites des morts vivants.

    C'est ton anniversaire, ceci est ta nouvelle date de naissance. Ta première vie, comme dans une pièce de théâtre, n'était qu'une répétition, maintenant le rideau est levé.

    Cette fois-ci, le monde regarde et attend pour t'applaudir, cette fois-ci tu n'échoueras pas. Allume tes chandelles, partage ton gâteau, verse le vin, tu es revenu à la vie. Comme le papillon sortant de la chrysalide tu voleras, tu voleras aussi haut que tu le souhaites et ni les guêpes, ni les libellules, ni les mantes de l'humanité, ne t'empêcheront de réussir ta mission, ta recherche des vraies richesses de la vie. Sens ma main sur ta tête, reçois ma sagesse, laisse-moi partager avec toi, une fois encore, le secret que tu as entendu à ta naissance et par la suite oublié.

    Tu es mon plus grand miracle, tu es le plus grand miracle du monde. Ce sont là les premiers mots que tu as entendus, puis, tu as pleuré, mais on pleure tous. Tu ne m'as pas cru alors, rien n'est survenu par la suite, pour mettre fin à ton incrédulité.

    Car comment pourrait tu être un miracle, alors que tu te considères un échec, même dans les tâches les plus simples?

    Comment peux-tu être un miracle quand tu as si peu confiance en toi, quand il s'agit de prendre la plus faible des responsabilités?

    Comment peux-tu être un miracle, alors que les dettes t'accablent et que le tourment te tient éveillé, te demandant d'où viendra le pain de demain?

    Mais je t'aime et je suis maintenant avec toi, à travers ces mots, pour réaliser la prédiction du prophète qui a annoncé que DIEU tendrait la main encore une fois, une seconde fois, pour aider le reste de son peuple.

    Je tends la main une fois de plus, c'est la seconde fois, tu fais partie de ceux qui restent. Cela ne sert à rien de demander ...

    Ne savais-tu pas, n'avais-tu pas entendu, ne t'avait-on pas dit depuis le début, n'avais-tu pas compris depuis la création de cette Terre, tu n'as pas su, tu n'as pas entendu, tu n'as pas compris.

    Il t'a été dit que tu étais une divinité déguisée, un DIEU qui s'amusait, il t'a été dit que tu étais un ouvrage bien spécial, noble, de raison, disposant de facultés infinies, admirable de forme et de mouvements, comme un ange en action, comme un DIEU en appréhension. Il t'a été dit que tu es le sel de la terre. Le secret de déplacer des montagnes et de réaliser l'impossible, t'a été donné, tu n'as cru personne.

    Tu as brûlé ta carte routière menant au bonheur, tu as abandonné ton droit à la paix intérieure, tu as soufflé sur les bougies qui étaient placées le long de ta destinée et qui devaient te mener à la gloire et tu as trébuché, perdu et effrayé dans l'obscurité de la futilité et de la pitié, jusqu'à ce que tu tombes dans l'enfer de ta propre création et tu as alors pleuré et tu as frappé ta poitrine en maudissant le sort qui t'accablait.

    Tu as refusé d'accepter les conséquences de tes propres pensées négatives, de tes actions basses et tu as cherché un bouc émissaire responsable de tes échecs et vite, tu l'as trouvé, "tu m'as blâmé. Tu as crié que tes handicaps, ta médiocrité et ton manque d'opportunité et tes échecs étaient la volonté de DIEU, tu t'es trompé....

     

     

     


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  • Ecouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un
    C'est lui dire, non pas avec des mots,
    mais avec les yeux, le visage, le sourire et le cœur qu'il est important

    Ecouter, c'est commencer par se taire
    C'est accueillir l'autre tel qu'il se définit lui-même

    Ecouter c'est être ouvert à toutes les idées, tous les sujets,
    Toutes les expériences, sans interprétation, sans jugement
    Laissant à l'autre son espace
    Et le temps de trouver la voie qui est la sienne

    Ecouter c'est donner à l'autre ce qu'on a peut-être le sentiment de ne pas  avoir assez reçu :
    Du temps, de l'espace, une attention et une présence affectueuse.
    Auteur inconnu

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