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"L' odorante fleur de lotusexhale un sublime parfumqui la ravie elle-même ;elle s' ouvre , déployantun à un ses pétales.Nous , les abeilles , voletons ,légères dans l' espace.Nous bourdonnons de joieen l' honneur de la fleur de lotus.""Tel un arc-en-ciel dans l' espace , apparent mais vide , vide mais apparent ."
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ô ma mère
Au crépuscule d' un printemps,
à l' orée de l' été,
c' est toi, ma mère
qui m' a quitté et que je pleure,
en ces jours d' incertitudes.
C' est toi Maman
que j' appelle encore et encore.
Et me reviennent
les milles souvenirs de ta présence.
Tu savais reconnaître l' aimable
en chacun, avec une générosité
sans faille et une ardeur toujours renouvelée.
Combien de fois, t' ai-je taquinée,
bousculée et parfois irritée ?
Combien plus de fois, encore,
t' ai-je interrogée,
désorientée, inquiétée
dans les grands mouvements de ma vie d' enfant,
d' adulte (...)
Ô Maman,
le fil scintillant et précieux
est coupé.
Je ne te prendrai plus dans mes bras
la petite boîte à bisous, offerte l' an passé,
restera vide désormais de ton appétit joyeux,
de ton regard et de tes attentes.
Et tant de petits signes infimes,
qui circulaient entre nous
hors des distances et du temps.
Aujourd' hui, je n' ai plus d' avant-garde,
je suis projeté, en première ligne,
aux avant-portes de la vie.
Je change brutalement de génération.
Je suis obligé de grandir
encore un peu,
tout seul maintenant.
Plus seul encore,
doutant soudain d' être aimé.
J' ai le coeur
comme un oiseau, frémissant
à son premier envol.
Si vulnérable,
il cogne à l' intérieur
à petits coups rageurs
et parfois s' emballe, rugit.
Et ce froid soudain,
à l' annonce de ta disparition
"le coeur s' est arreté,
autour de quatre heures,
au goûter"
Et d' un seul coup,
tous les goûters de mon enfance sont revenus,
palpables, joyeux, vivants,
quand tu me regardais
manger, paisible,
éprouvant dans ta bouche,
chacune de mes bouchées voraces,
et m' initiant par ton regard
à toute l' acceptation du monde .
J' avais vraiment dans ces moments-là,
une Maman unique.
Tu l' es restée,
car je ne peux te comparer à aucune.
Pourquoi encore, ces larmes-torrents ?
Parce que tu n' es plus là.
Pourquoi parfois, ce sourire apaisé ?
Parce que tu es toujours là .
Je rejoins ces jours l' univers immense des orphelins.
Les murmures ne vont pas se taire,
ils se font simplement plus tenus,
plus intenses, plus profonds,
et soudainement plus graves.
jacques SALOME, lettres à l' intime de soi
ninie, monie, pti jo
26 commentaires -
Eh ben moi z'avais zuste envie de vous faire un gros léchou à tous
28 commentaires
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