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Par SARAH332 le 26 Avril 2007 à 16:04
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon
Quelqu'un à côté de moi dit : « il est parti »
Parti vers où ? Parti de mon regard... C'est tout
Son mât est toujours aussi haut, sa coque a toujours la force de porter la charge humaine
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui
Et juste au moment où quelqu'un auprès de moi dit : « il est parti »
Il y en a d'autres qui le voyant pointer à l'horizon et venir vers eux,
S'exclament avec joie : « le voilà »
C'est ça la mort
William BLAKE (1757-1827)
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Par SARAH332 le 13 Juin 2005 à 20:17
Être obscure et cruelle
Être celle qui ensorcelle
Qui attire dans ses filets de soie
Provoque mille étincelles
Au plus profond de toi.
Au même instant séduisante et cruelle,
Troublante, sensuelle
Réveiller en toi le désir qui sommeille
Celui qui te rendra fou à lier
Celui qui va te brûler dans un brasier
Ce désir au bout duquel tu me diras
Je t'aime.
Aller jusqu'au bout du combat, me battre
Contre toi, pour toi, déchirer cette armure que tu t'es forgé
Entrevoir encore ce cœur à vif tant aimé
Amour et haine, deux sentiments opposés
Se retrouvent dans la souffrance figée en moi.
Une hésitation, une indécision, cruel dilemme
Faut-il que je renonce à toi ?
Je m'imaginais indestructible pour toi,
Et voilà que le doute omniprésent
Ronge le peu de certitude du moment.
Les interrogations, les questions,
Sans réponses laissent la désillusion
Accomplir sa triste mission.
Et mes divagations sublimes, comme une vague,
M'emportent une nouvelle fois
Me voilà guerrière, sorcière,
Prête à détruire toutes les barrières
Que j'avais construites entre toi et moi,
Juste pour effleurer ton cœur une dernière fois.
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Par SARAH332 le 4 Juin 2005 à 20:42
Quand nul ne la regarde
La mer n'est plus la mer,
Elle est ce que nous sommes
Lorsque nul ne nous voit.
Elle a d'autres poissons,
D'autres vagues aussi.
C'est la mer pour la mer
Et pour ceux qui en rêvent
Comme je fais ici.
Si nul ne pense à moi
Je cesse d'exister.
Supevielle
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