• Un petit partage littéraire.... J'ai adoré ce livre. Je ne me lasserai jamais de le relire. Tant de messages tout au long de ces pages... Alors toujours dans cette notion d'échange qui m'est chère, je vous livre ici juste quelques passages du premier chapitre.

    Douce lecture à mes petites fées et mes anges gardien

    Gros Bisous à tous,

    SARAH

    Cher Dieu,

    Je m'appelle OSCAR, j'ai dix ans, j'ai foutu le feu au chat, au chien, à la maison (je crois même que j'ai grillé les poissons rouges) et c'est la première lettre que je t'envoie parce que jusqu'ici, à cause de mes études, j'avais pas le temps.

    Je te préviens tout de suite : j'ai horreur d'écrire. Faut vraiment que je sois obligé. Parce qu'écrire c'est guirlande, pompon, risette, ruban, et cetera. Écrire, c'est rien qu'un mensonge qui enjolive. Un truc d'adultes.

    La preuve ? Tiens, prends le début de ma lettre : « Je m'appelle OSCAR, j'ai dix ans, j'ai foutu le feu au chat, au chien, à la maison (je crois même que j'ai grillé les poissons rouges) et c'est la première lettre que je t'envoie parce que jusqu'ici, à cause de mes études, j'avais pas le temps », j'aurai pu aussi bien mettre : « On m'appelle Crâne d'œuf, j'ai l'air d'avoir sept ans, je vis à l'hôpital à cause de mon cancer et je ne t'ai jamais adressé la parole parce que je crois même pas que tu existes. »

    Seulement, si j'écris ça, ça la fout mal, tu vas moins t'intéresser à moi. Or, j'ai besoin que tu t'intéresses.

    Ça m'arrangerait même que tu aies le temps de me rendre deux ou trois services.....

    Moi, je ne fais plus plaisir. Quand le docteur Düsseldorf m'examine, le matin, le cœur n'y est plus, je le déçois. Il me regarde sans rien dire comme si j'avais fait une erreur. Pourtant, je me suis appliqué, moi, à l'opération ; j'ai été sage, je me suis laissé endormir, j'ai eu mal sans crier, j'ai pris tous les médicaments. Certains jours, j'ai envie de lui gueuler dessus, de lui dire que c'est peut être lui, le docteur Düsseldorf, avec ses sourcils noirs, qui l'a ratée, l'opération. Mais il a l'air tellement malheureux que les insultes me restent dans la gorge. Plus le docteur Düsseldorf se tait avec son œil désolé, plus je me sens coupable. J'ai compris que je suis devenu un mauvais malade, un malade qui empêche de croire que la médecine, c'est formidable... La pensée d'un médecin...c'est contagieux.....

    Voilà, alors Dieu, à l'occasion de cette première lettre, je t'ai montré un peu le genre de vie que j'avais ici, à l'hôpital, où on me regarde maintenant comme un obstacle à la médecine, et j'aimerais te demander un éclaircissement : est-ce que je vais guérir ? Tu réponds oui ou non. C'est pas bien compliqué. Oui ou non. Tu barres la mention inutile.

    A demain, bisous,

    Oscar.

    PS : Je n'ai pas ton adresse : comment je fais ? »

    Oscar et la Dame rose par Eric-Emmanuel SCHMITT

     


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  • Le Bonheur,

    c'est aussi une petite lumière au clair de soi,

    petite veilleuse fidèle, patiente,

    continue et inaltérable,

    mais qu'il est bon de raviver tous les jours,

    à l'abri des vents,

    à protéger des tempêtes, du chagrin

    ou de la pluie des desespoirs ;

    Une petite lumière qu'il m'appartient de préserver

    de la malveillance des pensées négatives,

    des poisons du ressentiment,

    de l'inattention des habitudes.

    Le Bonheur,

    conquête sur la lassitude et les enfermements.

    Le Bonheur,

    une toute petite flamme immobile,

    précieuse, magique et mystérieuse,

    au plein coeur de chacun ;

    Une lumière sertie

    dans les voiles bleutés de la tendresse

    en ses murmures tissés.

    Le bonheur, ah ! le bonheur.....

    Jacques SALOME

    Le bonheur, pour moi, aujourd'hui, c'est de pouvoir aimer mes petits coeurs,

    c'est de lire ici mes petites fées et mes anges gardiens,

    c'est essayer de vous apporter autant que vous m'apportez,

    c'est simplement vivre chaque jour comme un cadeau,

    et espérer continuer à vous offrir chaque matin,  

    la petite pensée-lumière qui vous accompagnera au long de votre journée.

    c'est apporter un peu de soleil dans vos coeurs, et vivre tout simplement....

    Des bonheurs tout simples mais tellement essentiels pour moi.

    Un doux bisou à tous. Belle soirée....

                    SARAH

     


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  •  

    C'est alors qu'apparut le renard :

    "Bonjour, dit le renard.

    - Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.

    - Je suis là, dit la voix, sous le pommier...

    - Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli...

    - Je suis un renard, dit le renard

    - Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste...

    - Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé...

    - Ah ! pardon" fit le petit prince.

    Mais après réflexion, il ajouta :

    "Quest-ce que signifie "apprivoiser" ?

    - Tu n'es pas d'ici, dit le renard. Que cherches-tu ?

    - Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?

    - Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant ! Ils élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ?

    - Non dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?

    - C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie "créer des liens..."

    - Créer des liens ?

    - Bien sur, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...

    .....

    Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :

    "S'il te plait... apprivoise-moi ! dit-il

    - Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaitre..

    - On ne connait que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaitre. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !

    - Que faut-il faire ? dit le petit prince.

    - Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près..."

    extrait du livre : Le petit Prince de Saint Exupéry


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  • La force de l'abandon

    "....Quand je dis abandon, cela ne consiste pas à se croiser les pouces en attendant que ça se passe.

    Ca, c'est plutôt du fatalisme, ou de la lâcheté, ou de la démission, ou de la résignation.

    Moi, je parle de l'abandon à la volonté divine.

    C'est simple : plutôt que de compter sur ma petite volonté personnelle, je m'en remets à la volonté de Dieu.

    Je me suis aperçue qu'il faisait les choses beaucoup mieux que moi, Dieu.

    C'est un as, vous savez !

    Seulement, il n'aime pas les tire-au-flanc, alors il faut lui donner un coup de main, il faut y croire....

    C'est une fabuleuse trouvaille, l'abandon à la volonté de Dieu. Le problème, c'est que les gens n'y croient plus.

    Ils ne croient plus qu'en eux, alors il font leur petite volonté, et bien sûr, ça ne marche pas, ou pas très longtemps...

    Et comme ça ne marche pas, ils disent que la vie est mal faite. C'est un vrai drame.

    Parce que la vie, c'est une grande histoire d'amour, et les gens la ratent parce qu'ils aiment pas assez....

    Dieu, c'est pas qu'ils ne l'aiment pas, mais ils y pensent pas ou bien ils veulent pas trop y penser

    parce qu'ils s'en méfient un peu...

    Alors là, vous savez, Dieu n'insiste pas.

    Il sait pousser la porte si vous la laissez ouverte, ou même rien qu'un p'tit peu entrebaillée,

    ou même fermée et qu'il voit de la lumière qui passe par dessous.

    Mais si vous fermez votre coeur à clé et que vous voulez rester dans le noir,

    eh bien, il forcera pas la serrure....

    J'ai compris tout ça avec mes nuages gris foncé.

    C'est drôle, personne s'est jamais posé la question : quand on dit "il fait beau", "il pleut"  : qui c'est le "il" ?

    T'as jamais deviné que c'était Dieu ?

    C'est lui qui fait la pluie et le beau temps.

    Eh bien, dans le dedans de toi, c'est toi qui fais la pluie et le beau temps,

    c'est toi qui changes tes climats intérieurs.

    Le matin, tu peux dire : "bon assez pleuré, aujourd'hui, je fais beau !"

    Ca dépend rien que de toi.

    Mais tu peux te faire aider aussi. Par exemple, quand tu es très chagrin et qu'il pleure très fort dans ton coeur,

    si tu penses à Dieu et qu'il te vient un petit rayon de sourire,

    eh bien tu sais ce qu'il fait Dieu ?

    Ce rayon, il le transforme en plein soleil, qui t'illumine de l'intérieur.

    Le sourire, c'est un clin-Dieu, alors normal : ça permet des miracles.

    Les nuages gris foncé disparaissent comme par enchantement dans le grand bleu de l'éternelle Harmonie..."

    Jade et les sacrés mystères de la vie - par François GARAGNON


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  • La vie est comme un voyage dans un train:
    on monte et on descend, il y a des accidents,
    à certains arrêts, il y a des surprises
    et à d'autres, il y a une profonde tristesse.

    Quand on naît et qu'on monte dans le train,
    nous rencontrons des personnes et nous croyons
    qu'elles resteront avec nous pendant toute le voyage:
    ce sont nos parents!

    Malheureusement la vérité est toute autre.

    Eux ils descendent dans une gare
    et ils nous laissent sans leur amour et leur affection,
    sans leur amitié et leur compagnie.

    En tous cas, il y a d'autres personnes qui montent dans le train
    et qui seront pour nous très importantes

    Ce sont nos frères et nos soeurs,
    nos amis et toutes les personnes merveilleuses que nous aimons.

    Certaines considèrent le voyage comme un petite promenade.
    D'autres ne trouvent que de la tristesse pendant leur voyage.
    Il y a d'autres personnes toujours présentes
    et toujours prêtes à aider ceux qui en ont besoin.

    Certains quand ils descendent laissent une nostalgie pour toujours...
    D'autres montent et descendent tout de suite
    et nous avons tout juste le temps de les croiser...

    Nous sommes surpris que certains passagers
    que nous aimons, s'assoient dans un autre wagon
    et que pendant ce temps nous laissent voyager seul.

    Naturellement, personne peut nous empêcher
    de les chercher partout dans le train.

    Parfois malheureusement nous ne pouvons pas
    nous asseoir à côte d'eux car la place est déjà prise.

    Ce n'est pas grave...le voyage est comme ça:
    plein de défis de rêves, d'espoirs, d'adieux....mais sans retour.

    Essayons de faire le voyage de la meilleure façon possible.

    Essayons de comprendre nos voisins de voyage
    et cherchons le meilleur en chacun d'entre eux.

    Rappelons nous qu'à chaque moment du voyage
    un de nos compagnons peut vaciller
    et peut avoir besoin de notre compréhension.

    Nous aussi pouvons vaciller et il y aura toujours
    quelqu'un pour nous comprendre.

    Le grand mystère du voyage est que nous ne savons pas
    quand on descendra du train pour toujours,
    Nous ne savons pas non plus
    quand nos compagnons de voyage feront la même chose.
    Même pas celui qui est assis juste à côte de nous.

    Moi je pense que je serai triste de quitter le train....j'en suis sûr!

    La séparation avec tous les amis que j'ai rencontrés dans le train
    sera douloureuse, laisser mes proches seuls sera très triste.
    Mais je suis sûr qu'un jour ou l'autre j'arriverai à la gare centrale
    et je les reverrai tous arriver avec un bagage
    qu'ils n'avaient pas quand il sont montés dans le train.

    Par contre je serai heureux d'avoir contribué
    a augmenter et enrichir leur bagage

    Nous tous mes amis, faisons tout le possible
    pour faire un bon voyage et essayons de laisser
    un bon souvenir de nous au moment
    où nous descendrons du train.

    A ceux qui font partie de mon train, je souhaite un
    BON VOYAGE!

    Auteur Inconnu


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