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Par SARAH332 le 20 Mai 2007 à 12:45
Est-ce le sang rouge qui coule en permanence des plaies de cette petite âme qui la rend si blanche... Ame pure, belle âme, petite fée ... que d'éloges qui contribuent à me donner la force de toujours vouloir briller encore et encore plus pour les autres. C'est ce sentiment de besoin de protection qui me pousse toujours et toujours à avancer. Protection de mes enfants que je vois toujours si fragiles, protection de mes amis pour qui je voudrais que la vie soit toujours plus rayonnante, protection d'êtres que je connais trop peu mais dont je veux préserver la quiétude.... Encore, encore plus et toujours plus tout simplement parce que je n'ai pas eu ces bras pour me préserver. Ils m'ont tellement manqué...Et plus j'avance dans cette vie là, plus je m'épuise à protéger et plus le sens de la trahison m'est insupportable. Aujourd'hui, tout prend une forme de trahison : trahisons dans les mots, trahisons dans les incompréhensions, trahisons dans les actes et systématiquement comme un boomerang me revient à l'esprit le meurtre de mon innocence. Je sers très fort contre moi tous ceux que j'aime car pour rien au monde je ne voudrais qu'ils puissent sentir dans mon cœur, ce sentiment de trahison ou qu'ils puissent sentir le souffle de l'abandon comme je l'ai connu. C'est la seule façon que j'ai pu trouver pour essayer d'oublier mais la moindre blessure me rend malade et me renvoie à la traîtrise Alors, oui : je baisse les bras et je pleure sur ces instants que jamais je n'aurais voulu vivre et ces simples mots et reproches me ramènent à un passé où je suis rentrée dans ce monde du silence.
Voilà certainement la raison pour laquelle j'aime la Mer. Cette mer (mère) qui ne dit rien...
Poème du silence
Toi, que j'ai rencontré,
Toi, qui devais me protéger des malheurs, des dangers
et de la cruauté de ce monde.
Toi, qui devais être mon idole, mon référent,
Pourquoi m'as-tu trahie ?
Toi, qui devais m'aimer et m'apprendre à vivre.
Toi, qui devais faire de moi
un être fort, solide, confiant et fier.
Pourquoi, as-tu manqué à ta parole ?
Pourquoi, as-tu trahi ma confiance ?
Comment as-tu pu prendre plaisir
A me détruire ainsi ?
Je n'étais qu'une enfant encore...
Pourtant, tu as fait de moi une personne
déjà trop vieille et épuisée.
Est-ce possible, à mon si jeune âge
d'espérer déjà partir, mourir,
pour ne plus être obligé
de subir tes horribles sévices.
La petite fille que j'étais, a cru que par tes gestes,
tu me démontrais ton amour.
Trois mois trop longs qui n'auraient jamais dû exister...
Petite fille de onze ans qui n'aurait jamais dû te croiser
Qui n'aurait jamais voulu exister
Pourquoi les autres enfants ont ils été malgré tout,
plus heureux que moi ?
Tu ne pensais qu'à ton plaisir.
Je n'ai servi qu'à assouvir tes bas instincts.
Tu as volé mon innocence, tu as détruit mon enfance et ma vie
Avec tes jeux secrets,
Ces jeux qui m'ont fait mal
Tant au corps qu'à l'âme
Et je dois taire
tous ces actes immoraux ?
Car si je n'ai osé me confier,
C'est que personne ne m'aurait crue.
Tu n'avais pas assez de ta femme pour t'amuser ?
Toi, la personne en qui je ne pouvais
qu'avoir confiance.
Pourquoi m'as-tu trahie de cette manière ?
Maintenant, lorsque je repense à toi
La nausée me prend et je méprise ce corps
dont tu as su si bien profiter
J'étais si naïve, si pure, si blanche
Tu m'as détruite avec tant de facilité
Je sais aujourd'hui que les histoires que tu me racontais
étaient fausses, que tu n'étais pas là pour me câliner,
pour me protéger dans la pénombre de cette pièce
Tes câlins furent pour moi et mon pauvre corps d'enfant,
les pires tortures.
Et vous, maman, papa, pourquoi, dites moi pourquoi
n'avez vous pas vu le mal qu'il m'a fait ?
Toi, qui m'a portée 9 mois en ton sein,
n'as tu pas ressenti mon désespoir ?
Etais-tu à ce point aveugle,
Ou as tu préféré plutôt fermer les yeux
Sur ses atrocités,
de peur de te sentir à ton tour salie
Et toi papa, pourquoi, dis moi pourquoi
tu n'as pas vu le mal qu'il m'a fait ?
Avais-tu aussi peur que moi ?
Pourquoi n'as-tu pas su me protéger ?
Pourtant, il me semble que vous saviez....
Alors, pourquoi, faire subir à d'autre ce que
l'on aurait jamais voulu vivre ?
Est ce par esprit de vengeance,
qu'il s'est attaqué à moi ainsi ?
Est-ce une pâle imitation d'homme,
pour se laisser ainsi aller à la perversion ?
Je me suis sentie abandonnée de toi mon petit papa.
Pourquoi n'as-tu pas ouvert
les yeux maman chérie ?
A qui pouvais-je en parler, puisque même la justice
des hommes, ne semble pas intéressée à
nous protéger, nous pauvres enfants abusés.
Je me demande, si les avocats et les juges
ont des enfants ou petits-enfants ?
Je me refuse à croire que des êtres
avec si peu de coeur et de compassion,
puissent en avoir.
Mais un jour, je serai assez
grande pour l'oublier,
Il espérera bien que je lui pardonne,
mais je ne le pourrai jamais,
Car un corps, et une âme
meurtries à ce point ne peuvent
jamais guérir et oublier tout à fait.
Il y a des plaies qu'aucun baume ne peut cicatriser.
Et chaque soir, avant de m'endormir
les yeux gonflés de larmes,
mon corps encore empesté de son odeur,
je prie Dieu, oui, je prie très fort,
pour que jamais, je ne croise un homme comme lui,
pour que jamais d'autres enfants ne meurent comme moi.
Alors je t'en prie
Toi qui m'a volé mon enfance et mon innocence
Ne me fais pas vivre plus longtemps,
ce genre de souffrances
que même l'animal le plus sauvage
ne saurait faire subir à son petit.
Je voudrais tellement t'oublier....
Depuis, je mutile et hais ce corps
Que tu as caressé, dont tu as abusé
Mais un jour, je serais assez grande pour t'oublier
Et la mort me permettra de me séparer de toi.
Auteur... "inconnu"
7 commentaires -
Par SARAH332 le 7 Mai 2007 à 21:24Ecouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un
C'est lui dire, non pas avec des mots,
mais avec les yeux, le visage, le sourire et le cœur qu'il est important
Ecouter, c'est commencer par se taire
C'est accueillir l'autre tel qu'il se définit lui-même
Ecouter c'est être ouvert à toutes les idées, tous les sujets,
Toutes les expériences, sans interprétation, sans jugement
Laissant à l'autre son espace
Et le temps de trouver la voie qui est la sienne
Ecouter c'est donner à l'autre ce qu'on a peut-être le sentiment de ne pas avoir assez reçu :
Du temps, de l'espace, une attention et une présence affectueuse.Auteur inconnu
7 commentaires -
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Par SARAH332 le 13 Avril 2007 à 09:53Nos vies s'effilochent dans le futur, rarement tissées,Si ce n'est dans les trames du regretRichard WILBURPetit signe tendresse à tous ceux qui me lisent... Bon week end à tous... Je m'en vais rejoindre ma douce amie, dans ce monde du silence et de l'absurde où j'ai encore tant de choses à lui confier...J'ai mis dans ma valise, mes rêves, mes espoirs, mon silence... et mes cours !! Je vais prendre un grand bol d'air. Je raménerai le souvenir de la caresse de la brise maritime sur mon visage et je lui transmettrai de votre part à tous un doux baiser...SARAH
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