• "Ecoute-moi bien, et essaie de te souvenir de tout ce que je vais te dire, car c'est très-très important.

    CARPE DIEM, en latin, cela veut dire : "Mets à profit le jour présent.". C'est Horace qui disait ce mot, pour rappeler que la vie est courte et fugitive, et qu'il ne faut pas la gâcher.

    La plupart des gens ne savent pas mettre à profit le temps qui passe. Ils n'arrêtent pas de dire : "Je n'ai pas le temps, je suis débordé..." C'est le pire des arguments, ça, et ils s'en servent misérablement tout au long de leur vie, comme s'il s'agissait d'une excuse valable ! Rappelle-toi bien : tu n'as pas le temps de perdre ton temps. La vie est trop courte pour la vivre à moitié... Il faut vivre pleinement les heures de ton existence. Toutes ne seront pas intenses, bien sûr, car la vie est faite de constrastes. Mais il faut que tu n'en renies aucune.

    La plupart des vies sont faites de lamentations, de regrets et d'illusions perdues ; les gens disent : "si j'avais eu le temps, j'aurais fait ceci... Ah, si j'avais pu faire cela !... Que voulez-vous : on ne fait pas ce qu'on veut dans la vie, il faut savoir composer avec la réalité", et toutes sortes d'autres fadaises du même genre ! Moi, je te dis : rêve, Jade, rêve ! Pas pour le plaisir de rêver, mais pour aller jusqu'au bout de tes rêves ! Chacun de nous a un bout de ficelle avec lequel il peut réaliser un noeud qui est celui de la vérité...

    - Le sens de la vie ? Voici le secret : "fais de ton mieux. Puis laisse faire Dieu.

    " Tu sais, Jade, le mal, on le fait si bien et le bien, on le fait si mal... Oui fais de ton mieux ! Et quand tu auras fait tout ce qu'il t'est possible de faire, n'oublie pas de lâcher prise, et de t'abandonner à la volonté de Dieu. Parce que si tu n'as pas la foi, la vraie, eh bien tes rêves seront emportés commes des feuilles mortes au premier souffle du vent....

    ...à méditer... Jade et les sacrés mystères de la vie de F. GARAGNON


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  • Ce matin, elle s'était levée tôt pour préparer sa valise. Rien de bien particulier à emporter ; juste quelques habits, un livre auquel elle tenait et son cœur. Il était si gros que jamais la valise ne pourrait fermer...

    Elle alla dans la salle de bain, prit sa trousse de maquillage. Elle y rajouta le dernier fard Chanel qu'elle s'était acheté -pour elle et sa fille...- mais à quoi bon...ses yeux étaient remplis de larmes qui ne pouvaient couler.

    Pourtant elle savait que lorsqu'elle la verrait, elle ne pourrait contenir ses pleurs. A l'idée d'imaginer leurs retrouvailles, elle sentit son cœur se serrer fort, très fort. Elle jeta sa trousse dans la valise qu'elle ferma hâtivement.

    Puis elle prit la route. Elle était comme hypnotisée, endolorie par les diverses souffrances des semaines....des mois qui venaient de passer. Désespérée par tant de tourments gratuits, elle ne savait plus où se tourner. Mensonges, trahisons, hypocrisie, mièvreries, avaient été les derniers cadeaux que lui avait offert la vie. Il est des moments où tout explose, où plus rien ne sort. Juste apprendre à se retrouver avec ses souffrances dans le silence.

    Elle était arrivée à la limite du possible. Et ce matin, en se réveillant, elle avait pensé à « Elle ». Il n'y avait que sa meilleure amie qui pouvait la comprendre, l'entendre, la prendre doucement dans ses bras et calmer son chagrin. Et puis chez « Elle » il y avait toutes ces personnes qu'elle aimait et qui lui manquaient tant. Elle allait pouvoir retrouver son père, petit Law aussi... La route était longue ; il lui tardait d'arriver.

    Quand elle gara sa voiture devant chez « Elle », elle n'osait pas lever les yeux. Son cœur battait très fort. Elle descendit de sa voiture ; elle crevait d'envie de prendre une cigarette pour gérer ses tremblements mais elle s'était mis ce foutu patch le matin avant de partir. Elle n'osait toujours pas tourner son regard vers « Elle ». Elle marcha dans sa direction, prit une grande respiration et ce n'est qu'à ce moment là qu'elle put enfin la regarder.

    Instantanément, ses larmes se mirent à couler. Mon Dieu comme « Elle » était belle. Ses yeux étaient remplis d'étoiles scintillantes, elle portait une superbe robe bleutée mais c'est surtout cette présence qu'elle dégageait ..... tellement rassurante, tellement protectrice.

    Quand elle s'approcha un peu plus d'Elle, ses larmes devinrent de gros sanglots. Elle avait dû mal à reprendre sa respiration.

    Ce jour là, il faisait un soleil resplendissant et il y avait du monde chez « Elle ». Ses invités la regardaient d'un air un peu hébété , ne sachant que faire, quels mots dirent... Le mieux était de faire « comme si de rien »...

    Sans dire mot, elle se mit à marcher à ses côtés. Déjà enfant, elles n'avaient pas besoin de se parler pour se comprendre. Juste la présence, le souffle de l'amour et le silence environnant suffisaient pour leur permettre de communier entre elles. Doucement, son ami le soleil vint les rejoindre et avec une infinie douceur se mit à remplir son cœur de chaleur. Sur le sable, elle vit une multitude de petits coquillages. Elle s'arrêta de marcher, se pencha pour en attraper un... Dans le creux de sa main, elle caressait chacun de ses reliefs ; Aveuglée dans ses cauchemars , elle avait oublié combien la nature était belle. Elle continua à avancer dans cet univers paradisiaque qui l'apaisait un peu plus à chaque pas ; c'est à ce moment qu'elle s'aperçut qu'au milieu de tous ces trésors que lui offrait son amie, se trouvaient une multitude de petites plumes blanches. Elle le savait ; Law était bien là. Elle espérait en venant ici le rencontrer mais elle ne savait pas encore comment elle le reconnaîtrait. Il avait su lui faire signe par la symbolique de ces petits duvets éparpillés sur la plage. A nouveau, elle se mit à pleurer mais ce n'était plus des larmes de peine. Plutôt des larmes de colère contre elle, contre ces puérilités auxquelles elle avait apporté trop d'importance et qui l'avaient brisée alors qu'elle en avait oublié l'essentiel de la vie...Ce jour là, elle ne vit pas son père.

    Elle se retourna le cœur remplit de gratitude vers son amie la Mer, déposa un baiser dans la paume de sa main et souffla très fort. Depuis sa plus petite enfance, c'est ainsi qu'elle la quittait.....

    Elle rentra a son hôtel et s'assoupit, fatiguée de toutes ces belles émotions. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, la nuit était tombée. Au fur et à mesure que la réalité venait prendre la place de ses rêves, elle sentit ses démons lui broyer à nouveau le cœur. Elle prit sa voiture et alla de nouveau se réfugier chez son amie. Tous ses invités étaient partis. C'était l'instant qu'elle préférait ; quand elles se retrouvaient toutes les deux et que tout le monde dormait.

    Elle s'assit dans le noir , sur la plage. Elle ne voyait pas son amie mais elle devinait sa présence par le chant mélodieux des vagues qui venaient doucement s'allonger sur le sable. Elle resta ainsi une heure sans penser à rien et lorsque son cœur fut allégé, elle reprit le chemin de son hôtel, sans oublier d'envoyer un tendre baiser à son amie.

    Le lendemain, elle devait rentrer. Il lui aurait fallu des semaines pour se ressourcer à ses côtés, mais quelques heures : c'était déjà très bien. Pourtant avant de reprendre le chemin du retour, elle ressentit le besoin vital d'aller la voir une dernière fois. Elle était toujours aussi belle mais cette fois le soleil avait laissé la place à la pluie qui semblait jouer en lançant ses gouttelettes dans les vagues. Elle s'avança sur la jetée. De ce temps, ses invités l'avaient laissée tomber.

    Elles étaient à nouveau réunies toutes les deux dans ce silence si apaisant. Elle se pencha alors au dessus de la jetée et regarda les remous qui se dessinaient autour des pilots. Elle eut idée alors d'aller chercher une petite plume blanche sur le sable, mais les vagues avaient recouvertes la plage... Tant pis ; elle devenait rentrer maintenant. Un dernier baiser à son amie et un regard plein d'espérance pour la remercier. Elle reviendrait bientôt ; c'était promis.

    En remontant la jetée, elle ne se lassait pas de la regarder tant elle était belle. Elle baissa juste un instant les yeux ; à ses pieds, il y avait une petite plume blanche. Elle la ramassa, la mit délicatement contre son cœur et se retournant vers son amie, lui adressa un dernier baiser en la remerciant de ce signe qu'elle venait de lui envoyer juste avant son départ.

     


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  • Si un problème survient sous tes yeux, vaut mieux intervenir, au risque de se tromper, que de ne rien faire et devoir vivre avec les remords et l'incertitude. C'est en prenant des risques que l'on apprend et grandit.


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  • NE FORCE JAMAIS QUOI QUE CE SOIT


    CAR LES MEILLEURES CHOSES


    ARRIVENT QUAND ON S'EN ATTEND


    LE MOINS....


     


    Bisous à tous


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  • AU LOIN, SOUS LE SOLEIL, BRILLENT MES PLUS GRANDES ASPIRATIONS ;


    ELLES SONT PEUT ETRE ENCORE HORS DE MA PORTEE,


    MAIS JE PEUX LEVER LES YEUX EN LEUR DIRECTION,


    ADMIRER LEUR BEAUTE, CROIRE EN ELLES,

    ET ESSAYER DE LES SUIVRE...

    LOUISA MAY ALCOTT


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