• Je crois que lorsque nous avons un doute sur une prescription, il est bon de demander conseil à ses consoeurs et confrères. C'est vrai, quoi.. On ne peut pas se permettre de jouer avec la vie de nos patients.

    Ainsi, Chère Doc TARA, qui m'avez donné une mine d'or sur une prescription personnelle il y a quelques jours,

    Chère Doc TB...LIGHT, qui ce matin encore, aviez la bonne idée d'ordonner un merveilleux médicament s'adaptant à toutes pathologies,

    Ma Chère Ninie, la meilleure de toutes les petites infirmières,

    Ma Chère Cycie, infirmière toute aussi performante que ma Ninie,

    Je voulais vous soumettre le cas de l'ange gardien Jean Paul, qui je dois vous avouer, m'inquiète un peu.

    L'ange gardien Jean Paul, qui soit dit entre nous est un gros jaloux, voyant que j'avais fait un séjour à l'hôpital, a voulu en faire de même. Ainsi, entre Noël et le 1er de l'an, il a été faire une visite aux petites infirmières du service cardio. Il en est ressorti tout heureux, après quatre jours d'hospi, avec des jolis petits ressorts .

    Hier, il m'a adressé la copie de son bilan cholestérol ; je vous le retranscris exactement dans les termes que je l'ai reçu :

    Cholestérol Total: 2.33
    HDL : 0.37
    Rapport cholestérol/hdl: 6.30
    Cholestérol LDL : 1.69
    Longueur du pénis : 22 cm
    Poids : 3,5 kgs,sans la tête et les abats.

    Il y a des termes dans cette analyse qui m'inquiètent un peu. Qu'en pensez vous ?

    Vous remerciant vivement de votre étroite collaboration, je vous prie d'agréer etc etc etc....


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  • "L'amitié ne rend pas le malheur plus léger,
    mais en se faisant présence et dévouement,

    elle permet d'en partager le poids,
    et ouvre les portes de l'apaisement."


    Tahar Ben Jelloun, Éloge de l'amitié.


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  • Voici un texte de Jacques SALOME (un peu long certes mais qui mérite vraiment d'être lu et relu) et qui a remué en moi un grand nombre de vérités.

    J'ai voulu le partager ici tant il est impressionnant par les messages qu‘il traduit.

    Puisse-t-il permettre à ceux qui doutent (comme il m'arrive encore parfois un peu) de trouver la compréhension de leurs maux et l'apaisement dans leur cœur.

    SARAH

    Il était une fois une ex-petite fille devenue femme qui, arrivant au mitan de sa vie, sentit un matin qu'elle avait sur le côté gauche, à l'intérieur de sa poitrine, une boule qui paraissait très dure. Chez son docteur, elle découvrit qu'elle portait dans son sein une espèce d'agglomérat de cellules anarchiques qui ne lui appartenaient pas réellement, mais qui s'étaient installées là, comme si elles étaient chez elles pour toujours !

    Ce qui arrive dans ces cas-là, c'est qu'on trouve toujours un médecin et un chirurgien pour enlever ces cellules et débarrasser celui qui les porte de ce fardeau. Cette opération est très souvent une réussite, pour le plus grand soulagement de celui ou de celle qui les portait dans son corps, bien malgré lui. Pour son entourage aussi, qui se sent soulagé. Et pour la plupart des protagonistes d'une telle aventure, on en reste là... On dit lorsqu'on est guéri qu'il y a eu une rémission. On entend dire : « Je me suis débarrassé de mon cancer en six mois ! », « Heureusement que cette saloperie a disparu : », « J'ai eu un cancer mais je me suis battu, j'ai réussi à le supprimer », « Aujourd'hui il est complètement parti ! »... Mais, par la suite, il reste souvent une inquiétude diffuse, le sentiment qu'une menace plane toujours que peut-être ce foutu cancer pourrait revenir, se réinstaller, occuper à nouveau les lieux...

    Ceux ou celles qui ont entrepris une démarche d'éveil, de prise de conscience, un travail sur soi, pour pouvoir accéder au meilleur d'eux-mêmes, pour mieux se respecter, mieux se définir ou mieux se positionner face à cet intrus qu'on appelle le cancer, savent que les maladies sont des langages. Que l'arrivée d'un cancer peut être entendue comme une sorte de message envoyé à ceux qui le portent. Ceux-là utilisent parfois un objet symbolique qui représentera leur maladie. Pour pouvoir non seulement se différencier d'elle : « Il y a mon cancer et moi, et je ne veux pas être confondu avec lui », mais aussi pour l'écouter, pour tenter un dialogue (toujours symbolique bien sur, mais réel tout de même) avec cet intrus qui habite leur corps.

    « Je ne sais ce que tu cherches à me faire découvrir, mais cela doit être suffisamment important pour que tu tentes de me le faire entendre ainsi, avec autant de souffrance et de violence ! ». Dialoguer, échanger avec son cancer, pour oser entendre ce que cette maladie (mal-à-dit) avait à nous rappeler, à nous transmettre comme message important. Vous allez me faire remarquer que « quand on sert » ce n'est pas pareil que « quand on serre » ! Et vous aurez tout à fait raison ! Les cancers ont non seulement des origines très diverses, mais aussi un sens particulier dans l'histoire de chacun.

    L'intérêt d'un travail personnel sera de rechercher, d'écouter le sens possible de l'intrusion d'un cancer dans sa vie. Peut-être que cette femme qui a passé l'essentiel de sa vie à servir les autres, à se nier pour répondre à tous leurs besoins et désirs, a-t-elle trop nié, étouffé ses véritables désirs, en satisfaisant ceux des autres, très tôt ceux de ses parents, puis plus tard ceux de ses proches, de son partenaire, de ses enfants... Bref, en ayant vécu une vie de vaillant petit soldat toujours en première ligne pour faire face à tous les problèmes présentés par les autres, mais en oubliant ou en niant les siens. Peut-être aussi cet homme habité par un cancer a-t-il maltraité les sentiments amoureux qu'il avait encore pour une qui l'avait quitté. Ou encore a-t-il accepté de suivre la voie professionnelle imposée par son père. Ou bien cette femme a-t-elle subi dans son enfance un abus sexuel dont elle n'a jamais pu parler et qui tente aujourd'hui de se crier avec un cancer. Est-ce ce harcèlement subi en silence, durant des années au bureau de la part d'un chef de service pervers ? Est-ce la pression permanente d'un partenaire conjugal jaloux, possessif, vindicatif ?

    Nous pouvons imaginer aussi le corps aliéné de certaines personnes qui ont sacrifié leur vie, en se mettant au service des autres. De femmes, en particulier, entièrement vouées à un mari, à un père, à une mère ou dépendantes de missions à accomplir et dont le corps va se réveiller et dire à sa façon une révolte trop longtemps contenue. Car, aussi paradoxal que cela puisse paraître, avoir un cancer c'est avoir le droit de se plaindre, de réclamer que l'on s'occupe enfin de nous.

    Je ne sais si chaque cancer s'organise chaque fois autour de tels schémas, mais je sais que tout cela est plausible, car chaque histoire est unique. Et même s'il faut se garder de généraliser de faire des amalgames inconsidérés sur le surgissement d'un cancer dans l'histoire d'une personne, il est important d'être à l'écoute du sens qu'il a. Ce que je crois savoir, c'est que le seul fait de pouvoir symboliser, de représenter sa maladie par un objet auquel on va donner des soins, une attention particulière, faire des cadeaux -une rose, un air de Mozart, une promenade au borde de la mer pour lui montrer le soleil couchant sur les vagues, la lecture de poèmes-, tout cela, donc, modifie totalement son propre regard, son écoute sur la maladie et la façon dont on peut l'accompagner, non seulement avec un traitement médicamenteux ou chirurgical, mais également par des soins relationnels.

    Je ne sais pas ce que feront l'une et l'autre de ces personnes, cela leur appartient. Je voudrais simplement leur rappeler ce que ma grand-mère disait : « Ce n'est pas ce qui nous arrive qui est important, mais la façon dont nous nous situons vis-à-vis de ce qui nous arrive et ce que nous en faisons... »

    Je peux ainsi souhaiter une belle vie à ceux qui sont porteurs d'un cancer, s'ils acceptent d'écouter et d'entendre ce que tentent de dire, de crier, de hurler ces cellules malignes qui s'imposent en eux avec autant de force et de subtilité.

    Jacques SALOME


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  • "J'ai découvert que mon trésor est dans mon coeur, et que le bonheur est dans le regard que l'on porte sur ce qui nous entoure ou nous advient.

    Il m'est apparu le lien subtil entre les sentiments qui nous habitent et les événements qui nous adviennent.

    J'avais une source vive en moi, et je ne le savais pas...

    Tout est signe, même les choses que nous ne voyons pas :

    Il y a en nous une source cachée comme il en a sous la terre ; aussi importe-t-il d'être jardinier-en-son-royaume et bons sourciers,

    pour libérer en nous cette surabondance de vie et faire fleurir en soi et autour de soi,

    y compris les printemps que l'on ne verra pas"

    F. GARAGNON

    Que ce bonheur, qui est le mien, me permette de faire fleurir un peu chaque jour,

    les petites graines d'amour qu'il me plait de semer dans vos coeurs.

    Très belle journée à toutes mes petites fées et mes petits anges.

    SARAH


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  • Message pour le Petit Oiseau de TB... LIGHT

    J'espère que vous pourrez boire très bientôt

    tous les deux le champagne....

    Très bon anniversaire (à l'adorateur du Petit Prince !)

    SARAH

     


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